Après Sweet Sixteen, Galluci Editore a en effet choisi de publier l'histoire de ma Catherine des années 60 qui se découvre une passion (contre-nature !!) pour la course à pied...
Je ne suis pas très douée pour parler de mes ouvrages, je trouve que les chroniqueurs.euses, lecteurs.trices le font bien mieux.
Je laisse donc la "parole" à quelques- unes pour vous expliquer ou vous rappeler ce dont il est question dans ce roman ! Vous en trouverez une centaine d'autres sur le site Babelio.
traduction Ilaria Piperno
Catherine a 15 ans en 1966 et vit dans une famille nombreuse ouvrière. Elle est une des rares de son milieu à poursuivre des études, ce qui crée un décalage avec ses camarades de lycée.
Son destin est tout tracé. Dans quelques années, elle entrera à l'usine, se mariera et aura des enfants, elle n'a pas grand chose à décider ou à dire. Les femmes "assistent à leur propre existence". Ecrasées par les maternités et les tâches ménagères dans les milieux populaires, prisonnières d'un rôle à jouer dans les milieux bourgeois.
Catherine a pourtant une passion : courir, courir car en courant , elle se sent libre, elle n'ose en parler car elle a peur d'être prise pour une folle et a peur des conséquences médicales (On reste confondu par certains arguments avancés par des médecins à l'époque).
L'auteure s'est inspirée de l'histoire de Kathrine Switzer qui en 1967 s'est inscrite au marathon de Boston sans préciser son sexe et dont on a tenté d'arrêter la course.
Catherine raconte sa jeunesse à sa petite fille en 2018. 1968 va changer le vieux monde mais pour les rapports Femmes/ Hommes il faudra attendre quelques années encore (" Les hommes au micro, les femmes à la Ronéo" slogan méconnu de 1968 !!).
Une bonne analyse du milieu ouvrier de l'époque, de la vie quotidienne et des rapports sociaux (ont-ils tant changé que cela ?)
Aparté : j'ai lu que Kathrine Switzer avait à nouveau couru le marathon de Boston...à 70 ans ! Comme quoi les conséquences médicales n'étaient pas vraiment désastreuses :)
Vermeer sur Babelio
Nous sommes dans les années 60, en France.
Catherine est une jeune adolescente intelligente. Elle vit avec ses parents, son grand frère et sa petite soeur.
Dans la classe plutôt moyenne, elle a pu bénéficier d'une bourse lui permettant d'aller étudier au collège dans un établissement religieux réservé aux classes plus aisées. Néanmoins, là-bas, elle s'y est plutôt bien intégrée. Elle a trouvé des amies.
Au sein de son foyer, elle doit aider sa mère dans les tâches ménagères et son planning est bien chargé. Elle sait qu'elle ne pourra pas forcément poursuivre ses études… Elle devra elle aussi se marier et devenir mère de famille. C'est ainsi que vont les choses. C'est ainsi qu'on les lui a présentées…
Mais Catherine se découvre une passion : courir. Est-ce bien correcte pour une jeune fille de courir ainsi ? Apparemment non. Mais Catherine se sent si bien quand elle accélère le rythme et foule le sol d'un pas rapide. Alors tant pis. Dès qu'elle le peut, elle court. Et si c'était ça le début de la liberté ?
[...]
Encore une fois, Annelise Heurtier a su me surprendre et me séduire grâce à ce roman qui parle de tout un tas de sujets différents : l'émancipation de la femme, la vie dans les années 60 mais aussi les premières amours, les premières découvertes ou le premier boulot. Car en plus, oui, Catherine, contrairement à ses camarades, veut aussi être indépendante financièrement. Elle est vraiment en avance sur son temps !
Et elle a tout compris.
Hasthag Céline
Lien : HTTPS://WWW.HASHTAGCELINE.CO.
J'ai adoré ce roman "vintage", les discussions, les idées, l'écriture, les personnages très attachants. Une scène m'a particulièrement marqué celle des serviettes hygiéniques : les personnages n'attendent qu'une choses pouvoir se payer des serviettes jetables...aujourd'hui on est devenu tellement écolo/bio qu'on ne jure plus que par le lavable, finalement les années 60 ne sont pas loin !!
J'ai vraiment adoré me plonger dans cette histoire au côté de Catherine à la fois douce et forte, pleines de rêves et d'ambition qui ne lâche rien qui y va un peu culot et ça paye et ça fait du bien, la course à pied n'est finalement qu'un écran d'arrière plan pas vraiment explorer en profondeur mais ce n'est pas grave il y a plein d'autres anecdotes dans cette histoire qui sont à la fois touchantes et drôle et émouvantes. J'ai adoré ce roman, j'ai adoré ce regard en arrière que m'a fait partagé l'autrice.
Rosytta sur Babelio
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