BREAKING NEWS

! BREAKING NEWS ! Je quitte la Martinique à l'été 2022. N'hésitez pas à me solliciter pour programmer des rencontres dès la rentrée, je serai enchantée de vous retrouver !

jeudi 30 mai 2013

Finis ton assiette !

C'est la première fois que l'un de mes livres est sélectionné pour participer au prestigieux Prix Ados Rennes Ille et Vilaine et je dois dire que depuis le début, je suis impressionnée par toutes les initiatives organisées autour de cet événement. 

Dernière en date, qui nous vient du collège Saint Joseph, à Redon : un déjeuner ayant pour thème l'un des huit romans de la sélection. Et c'est mon "Carnet Rouge" qui a été retenu pour faire voyager les papilles ! 



Au menu 


Cocktail du Népal 

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Un petit tour à Kathmandou

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Dahl Bath

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Ronde des desserts


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Spécialité de ....
(je n'ai pas réussi à lire...
Si jamais les participants du déjeuner passent par ici, 
qu'ils n'hésitent pas à nous éclairer !)




Décoration de la table, tenue des serveurs...tout y était ! Voyez plutôt : 



serviettes pliées en forme de nénuphar : tout est dans le détail ! 













Bravo au collège pour cette initiative originale ! 





Un petit rappel sur le Prix ados (qui a aussi sa page facebook)



Le Prix Ados Rennes/Ille-et-Vilaine est un prix décerné par des ados à un roman sélectionné par des ados lors de la présélection. C’est une opération très importante pour que la sélection finale soit le reflet de leurs coups de cœur.

Depuis 1994, une centaine d'ouvrages jeunesse passe, chaque année, au crible de la sensibilité des jeunes lecteurs.
Présentés dans les bibliothèques et les CDI des Collèges qui souhaitent participer au Prix Ados, une première sélection de 8 ouvrages est faite par des jeunes âgés de 13 à 16 ans. Au final, il n'en restera qu'un : le Prix Ados !

Les différentes étapes du Prix Ados : pré-sélection, sélection, rencontres avec les auteurs, cérémonie... sont relayées en direct sur le Facebook du Prix Ados. 
Les 8 titres de la sélection 2012/2013
  1. L'accident, d'Agnès Aziza (éditions Grund)
  2. Bal de givre à New-York de Fabrice Colin (Albin Michel Jeunesse)
  3. Chaque soir à 11 heures de Malika Ferdjoukh (Flammarion)
  4. Le garçon qui volait des avions d'Elise Fontenaille (éditions Rouergue)
  5. Le carnet rouge d'Annelise Heurtier (Casterman)
  6. Délit de fuite de Christophe Léon (édition La joie de lire)
  7. Terrienne de Jean-Claude Mourlevat (Gallimard Jeunesse)
  8. Desolation road de Jérôme Noirez (Gulf Stream)




lundi 27 mai 2013

Rencontres

Bon, je suis jalouse ! Jalouse de mes copines qui sillonnent la France (n'est-ce pas Sandrine Beau) pour aller rencontrer élèves, profs et autres documentalistes (motivés, chez les autres on n'y va pas), alors que moi, exilée à 17 000 kilomètres de là, je suis contrainte de refuser toutes les belles invitations que l'on m'envoie. (enfin sauf si on me paye le billet, mais bon, jusqu'à présent personne n'a voulu dépenser 2500 euros pour me voir en vrai, ce qui est positivement scandaleux). 


Alors du coup, on fait avec les moyens du bord : 


- Vidéos de remerciements pour des Prix, comme ci-dessous, pour celui des jeunes lecteurs de Nanterre, avec, pour distraire les spectateurs (qui comme ça, n'écouteront pas ce que je raconte), nos beaux paysages de carte postale : 




- Webconférence avec des scolaires, comme ici, pour le Prix Ruralivres (le tout étant de bien se caler au niveau des horaires, pour éviter le rendez-vous yeux bouffis à 3 heures du mat')



je peux faire comme les présentateurs à la télé : ok pour le haut, en short pyjama pour le bas 



C'est vrai qu'il s'agit du principal inconvénient de la vie sur cette île : ne pas pouvoir réaliser autant de rencontres auteur qu'avant, et surtout, ne pas être présente lorsque l'on me remet un prix (et si on me pique ma statue, hein, mon chèque ?). Heureusement que j'ai le lagon et la douceur de vivre tahitienne pour me consoler (genre si en plus j'étais à Saint Pierre et Miquelon...)


Allez, bonnes rencontres à toutes et tous ! 

mercredi 22 mai 2013

Le carnet aux cheveux d'encre (beurk ) ou la fille au carnet rouge ?

Aujourd'hui, je change de disque ! Je relaye deux jolies critiques (qui ne parlent pas de Sweet Sixteen), et qui se trouvent toutes deux sur le même site, Callioprofs, une plate-forme absolument extra, spécialisée en littérature jeunesse et enseignement des lettres au collège.
Merci Sophie pour ces deux avis !



On commence avec le Carnet Rouge : 


Quatrième de couverture
Je m'appelle Marie et j'ai 16 ans. Si on s'était rencontrés la semaine dernière, je me serais présentée comme une lycéenne ordinaire, vivant avec sa mère dans la banlieue de Lille. Vous m'auriez alors demandé d'où me venaient ces cheveux et ces yeux si sombres. Je vous aurais répondu que j'avais du sang népalais. Vous auriez attendu la suite. Mais je ne sais rien de mes origines, ma mère a toujours refusé d'en parler. Aujourd'hui, tout a changé. Entre les pages d'un mystérieux carnet rouge, je viens de découvrir une vérité que je n'aurais jamais pu imaginer.

Contenu
Superbe couverture et résumé alléchant, j'ai plongé dans Le Carnet rouge avec d'autant plus de délice que j'ai adoré Sweet sixteen. Et je n'ai pas été déçue. Dans une belle plongée en profondeur, nous découvrons Marie, qui nous livre une introspection très aboutie, fine et légère à la lecture et pourtant très fouillée, sans qu'on ne ressente une pointe d'ennui. La deuxième plongée est celle que nous effectuons avec elle dans le Carnet rouge, ce journal-récit qui décrit l'enfance perdue de sa grand-mère. C'est étonnant, extrêmement bien renseigné et teinté d'une mélancolie très touchante. Pour autant, l'auteur réussit à ne pas sombrer dans le mélo ni, autre piège, à perdre Marie au profit de sa grand-mère. L'amitié et l'amour, les rapports avec la mère ramènent à la réalité et les lectures du carnet sont bien dosées, de manière à ne pas perdre notre héroïne, à laquelle le début nous a bien attaché. Ce n'est donc pas contemplatif, ni simplement documentaire. Il y a bien un mélange qui s'opère entre le carnet et le récit de Marie, de façon qu'à la toute fin, le vide béant laissé par le silence de la mère sur les origines semble comblé. Marie a un passé et elle va aider sa mère à l'accepter, ayant suffisamment grandie dans cette aventure pour le faire. C'est doux, c'est fort, bref, encore une fois, j'ai adoré.



On continue avec la Fille aux cheveux d'encre




Résumé de la quatrième
Quand je suis arrivé dans mon nouveau collège, je l'ai tout de suite remarquée. Dans la classe, c'est comme si tout avait été en noir et blanc, sauf son pull rouge et elle dedans. Elle, c'est Chine, la fille la plus extraordinaire de la terre. Elle est belle, intelligente, spirituelle. Tout mon contraire. Le plus dingue, c'est qu'une fille comme elle puisse s'intéresser à un type comme moi.

Contenu
Un texte court et très délicat sur une histoire de premier amour. La rencontre, le développement, les conflits et la résolution, un déroulement simple et parfaitement assumé, dans la belle langue d'Annelise Heurtier.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, qui semble se diriger vers un cliché pour lui tordre le cou finalement ! Chine est touchante, agaçante, désarmante, comme si l'on était réellement dans la tête de Timothée. Une belle évocation du mensonge aussi, mais là encore, sans en faire trop. Décidément, cette auteur a du talent. 



vendredi 17 mai 2013

Conférence matinale

Aujourd'hui vendredi 17 mai, j'étais l'invitée de la Maison de la Culture de Papeete, pour une conférence autour de Sweet Sixteen. 
http://www.lesnouvelles.pf/article/culture/annelise-heurtier-presente-sweet-sixteen

Dans la salle du "Petit théâtre"  (joliment décorée pour "Melting Pot", la pièce qui se joue en ce moment), j'ai présenté un diaporama d'une cinquantaine de slides (même que personne ne s'est endormi). 

Pour commencer et nous plonger dans le contexte du livre, j'ai évoqué l'American Way of Life des années 50/60 :  le boom de la société de consommation dopée au crédit facile et à l'innovation, la figure de l'entrepreneur comme modèle de réussite sociale
, le mode de vie suburbain, le puritanisme, Elvis, Heminghaw, Jackson Pollock, la guerre froide....mais aussi la ségrégation et l'exclusion des minorités, le tout, en m'efforçant de donner des anecdotes que je trouve représentatives. 
Tiens, est-ce que vous saviez que dans la Cadillac Eldorado Brougham, vous aviez un distributeur de cigarettes, un étui en cuir avec carnet de notes et stylo, un service de 6 gobelets en métal aimanté et un nécessaire de maquillage pour dames avec poudre, rouge à lèvres et parfum Arpège, de Lanvin ? 


Ma Picasso elle n'a pas de distributeur de parfum...quelles pinces, chez Citroën..


Ou que le terme Rock'n'roll (que l'on doit au DJ Alan Freed) signifiait "faire l'amour" en argot noir ?
Que l'appellation des lois Jim Crow venait de la chanson "Jump Jim Crow" chantée par un émigrant anglais en 1928, qui se barbouillait de noir pour imiter les afros-américains ?
Que Frankie Lymon avait été viré par sa maison de disques après avoir eu le "culot" de faire danser une blanche sur un plateau ? 

Non ? Ben voilà, vous auriez du venir aussi.

Dans la deuxième partie de la présentation, j'ai abordé plus en détail l'histoire qui sous-tend Sweet Sixteen, à savoir, les neuf de Little Rock (oui je sais, on commence à le savoir, mais promis, bientôt je parlerai d'autre chose), en ponctuant le propos par des extraits du livre. 

Puis nous avons terminé la matinée avec une (belle) séance de questions- réponses autour de ce livre en particulier et du "métier" d'écrivain en général. 

Bref, pour résumer, c'était vraiment très sympa ! Merci à ceux qui étaient présents et en particulier à Corinne du collège Anne-Marie Javouhey ainsi qu'à Sandrine du collège Hiro de Faa'a, et bien sûr à Mylène Raveino, de la Maison de la Culture.

A refaire ! 





La 30° !

Déjà une trentaine de chroniques relayant la sortie de Sweet Sixteen, sorti il y a un peu plus d'un mois...Pour fêter ça, je copie-colle la plus récente (qui me soit arrivée dans ma boite mail), joliment écrite par Sébastien Almira sur son blog "Culturez-vous'. 

Merci Sébastien ! 



Et si jamais vous aviez l'envie saugrenue de lire TOUTES les 29 autres, c'est ici !






Quel livre ! Quelle histoire ! Et tout ça raconté par une Française. Une Française, Annelise Heurtier, qui s'approprie un pan de l'histoire des États-Unis, le début de la déségrégation, comme si elle y était. Dévoré en deux heures, le temps d'un aller-retour en RER pour aller voir le groupe Texas présenter dans l'émission Le Ring une partie, un peu molle, de son album à paraître, une reprise d'Elvis (le chanteur proscrit dans les beaux milieux, comme vous le lirez dans Sweet Sixteen. Vous voyez que ça a un rapport !), et quelques anciens titres qui ont enfin mis le feu à la salle. Dévoré en deux heures, donc trop court.
C'est le seul reproche que j'ai à faire à ce roman : on en veut encore. Non par voyeurisme, non par sadisme, mais parce que c'est intéressant, parce qu'on a bien compris l'enfer que vivent ces neuf Noirs autorisés pour la première fois à étudier dans une école pour Blancs, mais qu'on aimerait ne pas les quitter là, qu'on aimerait les suivre plus longtemps, pendant l'année et après, suivre leur chemin, les accompagner dans leur lutte contre le racisme et pour la liberté.

Qu'on se le dise, même si certains faits sont inventés par l'auteure, même si les noms ont été changé, il ne faut pas oublier que ces neuf étudiants de 14 à 17 ans ont vraiment vécu cette aventure hors du commun, pour laquelle il leur a fallu un courage inouï. Quelque fois, j'ai fait le rapprochement avec le mariage pour tous qui, en ce moment, déchaîne des flots de haine incompréhensibles alors qu'il s'agit simplement de la liberté d'une partie de la société. Dîtes-vous que lorsque la Cour suprême des États-Unis rend inconstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques, le principe fût le même, sauf que les antis étaient autrement plus nombreux (85% de la population) et surtout autrement plus violents. Et franchement, ça fait peur.


« Elle avait beau avoir grandi dans ce quotidien-là, elle était tout à fait consciente de l'iniquité de la situation. La vie des Noirs semblait être faite d'un ingénieux assemblage d'injustices courantes, ne visant qu'à une chose : les maintenir à leur place, c'est-à-dire sous les semelles des Blancs.
« Séparés mais égaux », promettait glorieusement la loi depuis quatre-vingt ans. Quelle foutaise. Et pas seulement dans les écoles. Les exemples étaient légion. Les toilettes pour Noirs, dans les magasins ? Encore fallait-il les trouver, reléguées au fond d'un dédale de couloirs sombres et sales. Les fontaines d'eau qui leur étaient réservées ? Poussiéreuses et jamais nettoyées.
Pourquoi la justice avait-elle édictée une telle loi si c'était pour la laisser fouler aux pieds sans même lever le petit doigt ?
C'est peut-être pour cela, et aussi parce que sa grand-mère Shiri l'avait élevée dans l'idée que les Noirs méritaient les mêmes chances que les Blancs, que Molly s'était déclarée volontaire pour intégrer le Lycée central, trois ans auparavant. » pages 23-24

C'est Molly que nous allons suivre un chapitre sur deux dans Sweet Sixteen. Dans l'autre moitié, nous suivrons Grace, une jolie blonde dont les mères de ses amies sont les principales chefs de file de la Ligue des mères blanches, groupe de bitch prêtes à tout pour empêcher neuf adolescents noirs d'intégrer un lycée où ils seront de toute façon largement noyés au milieu de plus de deux-mille Blancs. Deux-mille Blancs dont la quasi totalité sont eux aussi prêts à tout pour pourrir la vie à ces neuf Noirs. Et au milieu d'eux, Grace qui se demande à quoi peut bien rimer toute cette haine et si elle ne met pas à mal ses propres idées en tombant amoureuse d'un beau garçon qu'elle soupçonne de participer à de violentes actions racistes.


Sur à peine plus de deux-cents pages, Annelise Heurtier nous raconte l'année scolaire avec une force étonnante et sans pathos. Le but n'est pas de faire pleurer dans les chaumières, mais de relater un épisode tragique mais salvateur, sans en enlever la violence et sans y rajouter de fioritures. Et je dois dire que le but est atteint à la perfection.
L'auteure demande avec humour dans son mot final si nous sommes prêts à recommencer, à la lire de nouveau. Si ses deux autres romans sont aussi impressionnants, je ne marche pas : je cours.

« Le cœur de Molly se mit à battre la chamade. Ils avaient beau faire partie de quelque chose de grand, de juste, quelque chose qui les dépassait, il n'en restait pas moins que, maintenant, c'était à eux seuls de se lancer. À eux de le vivre.
La porte de la voiture s'ouvrit sur des cris assourdissants.
Molly plaqua ses mains sur ses oreilles et suivit ses compagnons en direction de la porte, sous les huées de la foule contenue par les policiers. Elle s'engouffra à l'intérieur comme on se rue dans un abri pendant l'orage. La porte se referma dans un claquement métallique, et les hurlements devinrent plus lointains. Molly écarquilla les yeux. Ils avaient réussi. Ils étaient entrés. » page 109

À vous d'entrer.
Sebastien Almira



dimanche 12 mai 2013

Vendredi 17 à la Maison de la Culture de Papeete

Vendredi 17 mai, à 8H30 précises, je serai à la Maison de la Culture de Papeete pour une petite conférence autour de Sweet Sixteen. 

J'ai passé plusieurs heures sur un Power Point bourré de photos et de publicité édifiantes, histoire de bien comprendre quels étaient les schémas de pensée de l'époque ...
Exemples. 



Là, c'est plutôt amusant : 





Bon, là, déjà, le sourire se fane : 




Why doessn't your mamma wash you with Fairy Soap ? 




Se fane sérieusement, même : 








Jusqu'à la nausée. Voici un exemple de cliché qui servait de carte postale, dans l’Amérique ségrégationniste des années 30 à 60....





Voilà ! J'espère que vous viendrez nombreux. 






samedi 11 mai 2013

Elle.fr

Hey, je suis sur le site du magazine Elle ! 
Pour le top ten "Mode à Papeete" (savates ou sandales ? mini-short Reef ou Billabong ? Top Hinano, Mutiny...ou Hervé Matériaux ?) 





Non en fait, spa pour mes conseils vestimentaires, mais pour Sweet Sixteen, ce qui est bien aussi. 

Pour voir tout ça en vrai de vrai, c'est là : 


http://www.elle.fr/Loisirs/Livres/Dossiers/Top10/Livres-le-top-ten-special-ados2/Sweet-Sixteen-d-Annelise-Heurtier


Et je fais même un copié-collé pour ceux qui auraient un fracture de l'index. 


« Sweet Sixteen », d’Annelise Heurtier (Casterman, dès 11-12 ans). Septembre 1957,

 Molly fait partie des neuf étudiants noirs à entrer au lycée Little Rock (Arkansas) au milieu 


de deux mille cinq cents Blancs prêts à tout pour les en empêcher. Appels anonymes, 

menaces de mort, croix brûlée pendant les nuits qui précèdent la rentrée… les actes les 

plus abjects s’enchaînent pour terroriser Molly et sa famille. Courageuse, elle ira. Inspiré de

 l’histoire vraie de Melba Pattillo, ce roman en dit long sur la ségrégation raciale, et sur ses 

conséquences sur la jeunesse de l’époque. Obligatoire.

mardi 7 mai 2013

Prix des lecteurs de Nanterre pour La fille aux cheveux d'encre (Casterman jeunesse)

Une bonne nouvelle ce matin : La fille aux cheveux d'encre (éditions Casterman) a remporté le prix des jeunes lecteurs de Nanterre dans la catégorie CM1-CM2. Une histoire où l'on se demande jusqu'où on peut aller, par amour ....






Les autres livres de la sélection : 
- Je veux un chat et des parents normaux, de Marion Achard ( Actes Sud Junior)
- Machin truc chouette, de Hubert Ben Kemoun (Rue du Monde)
- Papa, maman, mon clone et moi, de Christophe Lambert (Syros)


Comme je ne pourrai pas être là le 9 juin pour la remise des prix, je rempile pour une nouvelle petite vidéo de remerciements...
Je vais tenter de l'enregistrer jeudi : mon homme nous emmène faire un tour de lagon en bateau, avec un peu de chance, on aura peut-être quelques sauts de dauphin en arrière plan (et  là, je me mets toutes les petites filles de 7 à 12 ans in the pocket). 




Edit : en cadeau bonus, les fameux dauphins de jeudi ! 





vendredi 3 mai 2013

Dans ma boite postale aujourd'hui



Des exemplaires du Carnet Rouge, tout droit arrivés de Corée ! 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la couverture donne une toute autre idée de ce qu'il y a dedans...Personnellement, je préfère la version française. 




jeudi 2 mai 2013

Un joli commentaire sur Olaf

A lire ici sur un fameux site de vente en ligne, et signée Guy Hoyon ! Merci ! 



Olaf est grand, fort et « affreux horriblement » ! Les hommes le fuient et les jours se suivent, vides et tristes quand, un jour, un transistor abandonné dans la forêt lui lui révèle un langage qui s’adresse au corps et à l’esprit.
Séduit, enthousiasmé, il quitte bientôt ses montagnes pour gagner, dans la vallée, un théâtre où ces nouveaux plaisirs étaient promis, plus variés et plus intenses encore… Le soir du concert, une panique indescriptible met le public en fuite : un « sapin avec d’énormes pieds » s’était installé au milieu de la salle ! Ruse grossière ! mais à force d’obstination, Olaf finit par rencontrer sur la scène du théâtre, un homme qui accorde les instruments de musique du fameux groupe Mississipi Blues Devils, un homme - lui aussi « pas comme les autres » - qui, sans la moindre crainte, lui explique où et comment nait cette musique qui fait naitre tant de joies et de beautés . En le quittant, il lui donne le plus petit des instruments : un harmonica
C’est alors qu’il va devenir le plus heureux des géants….
Ce géant, moitié matou, moitié homme plutôt, portant salopette à fleurs et chemise, dans les illustrations colorées et évocatrices de Cécile Gambini , craint surtout faire peur et, comme tout un chacun, cherche le secret du bonheur. En un joli petit conte alerte, riche en rebondissements, Annelise Heurtier glisse quelques vérités bonnes à entendre même très jeune : les plaisirs les plus délicats et les plus constants sont affaire de recherche et de volonté, personne ne peut connaitre seul une vie heureuse, l’humanité est faite des différences de chacun,…
Rythmes alertes, illustrations sonores se savourent dans le CD joint et portent le texte dit par l’auteur. On dansera sur cette musique qui donne aux grands comme aux petits, autant de plaisirs au corps qu’à l’esprit..




Olaf ? 
Un album-CD édité chez Benjamins Media, illustré par Cécile Gambini et mis en musique par Jacques Allaire. Voir ici





mercredi 1 mai 2013