BREAKING NEWS

! BREAKING NEWS ! Je quitte la Martinique à l'été 2022. N'hésitez pas à me solliciter pour programmer des rencontres dès la rentrée, je serai enchantée de vous retrouver !
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lundi 1 juin 2015

Les chroniques continuent de fleurir autour de "Refuges" et je ne peux que m'en réjouir. Pas tant pour ma gloriole personnelle (le besoin est inversement proportionnel à l'apparition des rides, et puis, sur ce sujet, ce serait bien malvenu), mais parce que malgré la réticence que l'on peut avoir à se plonger délibérément dans ce genre de thématique, cela me semble tout de même essentiel. 
Certes, on est renvoyé à notre propre impuissance, à notre culpabilité, à notre malaise peut-être... Nous, qui avons eue la chance inouïe de ne pas naître du mauvais côté. Nous qui n'imaginons pas à quel point la vie peut être différente à quelques milliers de kilomètres seulement. Mais refuser de voir des faits ne les feront pas disparaître ! 
Et sinon en commençant par s'informer, comment espérer un jour voir les choses changer ? 







Pour son numéro du mois de juin, le magazine Causette met donc  "Refuges" à l'honneur : 




Causette, juin 2015



La radio Boomerang FM le met également à l'honneur dans son émission "Au comptoir de Marianne". C'est à écouter ici : 

http://www.boomerangfm.com/site/emissions/view/60





Le collectif de blogs littéraires Les loupiotes en parle dans son hors-série n°13 (avec une interview + des chroniques sur certains autres romans que j'ai écrits), à télécharger ici 
https://entrelespages.wordpress.com/2015/06/01/les-loupiotes-n13/






Et pour tous les autres articles presse/ web parus sur ce roman, c'est ici : 
http://histoiresdelison.blogspot.com/p/refuges.html

mardi 14 avril 2015

Aujourd'hui dans votre librairie préférée

Voilà ! Aujourd'hui 15 avril sort en librairies Refuges, mon dernier roman "ados et +", publié aux éditions Casterman. 





Il revient sur le destin peu médiatisé des Érythréens qui fuient la dictature de leur pays et qui tentent de venir vivre en Europe, via Lampedusa : une entreprise désespérée et cauchemardesque à travers le Soudan, la Libye, entre tortures, rafles des bédouins qui les tuent pour revendre leurs organes, enfermement...

Si le sujet vous intéresse, Causette a publié un long dossier dans l'un des ses derniers numéros. 



Causette Février 2015 (merci Astrid !)



J'ai travaillé pendant de nombreux mois avant de commencer à écrire ce texte, en me documentant via des reportages de journalistes, des rapports d'ONG du monde entier ou d'autres associations visant à aider les migrants. 
Peut-être que ce roman permettra de considérer d'un œil différent ces milliers de clandestins qui frappent aux portes de l'Europe. Derrière l'anonymat, la catégorisation effectuée par les médias se cachent autant d'histoires individuelles, jeunesses fracassées, espoirs immenses.


Voici la présentation de l'éditeur : 


Eté 2006. À l’occasion des grandes vacances, Milla, jeune italienne de 17 ans, revient avec ses parents sur l’île de Lampedusa, dans la grande maison familiale un peu défraîchie où elle n’est plus revenue depuis ses dix ans. L’ambiance est pesante, hantée par le souvenir obsédant du petit frère de Milla, Manuele, emporté par la maladie alors qu’il n’avait que quelques mois. Pourtant Milla parvient peu à peu à retrouver de l’allant, grâce aux décors enchanteurs de l’île et à la présence réconfortante de Paola, une étudiante rayonnante un peu plus âgée qu’elle, qui l’a prise sous son aile. Lampedusa, que l’on surnomme « l’île du Salut », démontre une fois de plus les vertus bénéfiques de ses atmosphères paradisiaques. Mais du paradis à l’enfer, tout n’est peut-être qu’affaire de perspective. Car à quelques kilomètres seulement, c’est un tout autre drame qui se joue : entassés dans un zodiac misérable, fugitifs de leur propre pays après avoir risqué mille morts et enduré mille souffrances, une demi-douzaine de jeunes Erythréens dont les voix et les souvenirs ponctuent l’histoire de Milla jouent leur existence sur une mer déchainée… Une fois encore très inspirée, Annelise Heurtier signe un roman puissant, qui parvient à donner du drame des immigrants clandestins une vision intime et profondément humaine.


Certains chroniqueurs ont lu Refuges en avant-première et ont délivré leur avis sur leur blog, voici ce qu'ils en disent. 



[...]
Annelise Heurtier creuse depuis quelque années un sillon à part dans la littérature jeunesse. Un chemin suivi avec bonheur par ses lecteurs, qui gardent en eux les petits graines semées de-ci de-là par une auteure qui engage. 
[...]



[...]
Un roman magnifiquement écrit, qu'on ne lâche plus, sur un sujet d'actualité, comme souvent avec Annelise Heurtier. On se laisse porter facilement par la poésie de Lampedusa, on est tenu en haleine par les voix des migrants et horrifié par leur condition. Une lecture où l'on ne s'ennuie pas une minute et où l'on finit outré par la loi votée par le gouvernement Berlusconi de l'époque. Heureusement, un livre qui porte l'espoir dans les dernières pages.
[...]





[...]
Difficile de reposer ce livre une fois commencé.
AnneLise Heurtier signe encore une fois un roman jeunesse bien singulier. Loin de toute mièvrerie, elle s'engage en poussant (à) la réflexion.
Beau, hypnotisant, fascinant et très émouvant, ce titre emporte le lecteur avec une puissance telle que l'histoire se grave profondément, durablement...

De la très belle littérature jeunesse! Dure... sublime!
 [...]





[...]
J'ai ouvert ce livre et n'ai pu le reposer, la gorge serrée. Annelise Heurtier signe un roman puissant que j'ai refermé avec une profonde émotion doublée d'une grande admiration pour la richesse stylistique et la sensibilité accordée au drame de l'immigration clandestine.
[...]





[...]

Comme à son habitude, Annelise Heurtier nous propose l'histoire d'une jeune européenne à problème et la compare à celles d'adolescents d'ailleurs. Sans porter de jugement, elle pousse le lecteur à relativiser ses petits malheurs en le confrontant aux vrais problèmes du monde. Elle ne force pas le trait, elle nous présente la vie telle qu'elle est, dans un récit subtil, émouvant et fort. Son écriture très visuelle nous permet d'imaginer avec précision tant la splendeur des paysages décrits par Mila que la misère des conditions de vie des jeunes Erythréens. Loin de pousser à la culpabilité, l'auteure suscite cependant l'émotion et la réflexion à travers un récit réaliste et juste.





[...]
La construction et l'écriture remarquables de ce roman apportent incontestablement une profondeur et une réflexion : huit voix d'adolescents d’Érythrée se mêlent au récit. Avec leurs rêves, leur parcours, leurs désillusions, leur espoir fou de rejoindre l'Europe. Une obsession. Le lecteur est happé de l'intérieur. Et c'est terrible. On a la gorge serrée de tant d'horreurs subies.

Le tour de force de l'auteure est de ne pas pour autant minimiser le drame que traverse Mila. Au contraire. On est tous nés quelque part...On ne maîtrise pas cela. Chacun mène sa barque comme il peut. Au bout du chemin, il devrait toujours y avoir une main tendue pour aider celle ou celui qui en a besoin. Être humain, c'est d'abord cela...
[...]




La suite de la revue de presse est ici ! 
http://histoiresdelison.blogspot.com/p/refuges.html



jeudi 4 décembre 2014

C'est parti !

Pour ouvrir ma "saison" d'hiver en métropole, je suis allée au Salon du Livre et de la Presse jeunesse, qui s'est tenu du 26 novembre au 1° décembre à Montreuil





J'y ai découvert que plusieurs de mes livres avaient été mis à l'honneur, notamment dans : - "les bonnes lectures du Salon " (Là où naissent les nuages, Casterman),
- le magazine Télérama enfants (Combien de terre faut-il à un homme, Thierry Magnier

- le numéro 69 de la fameuse revue Citrouille (Association des Libraires Spécialisés Jeunesse), dans laquelle Combien de terre faut-il à un hommeLà où naissent les nuages figurent plusieurs fois dans les "Top 10" des libraires du réseau. Merci ! 









Samedi après-midi, j'ai eu la chance de pouvoir dédicacer, chez Thierry Magnier "Combien de terre faut-il à un homme" en compagnie de l'illustrateur, l'incroyable Raphael Urwiller.






Dimanche matin, une jolie petite foule de lecteurs m'attendaient sur le stand des éditions Casterman ! Merci à vous qui vous êtes déplacés pour m'offrir ces si jolis retours sur mes romans, de l’Amérique ségrégationniste aux bidons ville d'Oulan Bator en passant par les Kumaris du Népal ou les bricolages idiots de Charly Tempête ! C'est à chaque fois un réel plaisir de partager ces quelques instants avec vous. 



En compagnie de Stéphanie et de sa fille, du blog "Plaisir de lire"





















Prochaines étapes avant mon retour à Tahiti : Vaux en Velin, Nanterre, Limoges, Annecy, Fontenay le Comte et Bruxelles ! 


jeudi 5 juin 2014

C'est mercredi, c'est Charly !

Aujourd'hui dans vos librairies, vous pourrez retrouver le 3° tome des aventures de mon Charly Tempête, un petit héros pour les lecteurs de 7 à 9 ans !







C'est toujours chez Casterman et toujours illustré par Clotka ...











et il y a toujours des tas d'inventions dedans ! 







Bons bricolages ;-) 



                                                                   



vendredi 9 mai 2014

Encore des bonnes nouvelles

A l'heure où Sweet Sixteen sort au format poche, les articles et les sélections continuent de fleurir un peu partout ! Merci !
Dans ces moments-là, je rage d'habiter si loin : j'aimerais vraiment pouvoir honorer les nombreuses invitations qui me sont envoyées...( au lieu de quoi je squatte l’Interco' de Tahiti pour enregistrer des vidéos de remerciements, les adonis tatouées de la réception vont pas tarder de me ficher dehors, genre " Hey les gars, c'est encore l'autre dingue qui revient se filmer avec son bouquin !"



Cette semaine, j'ai appris que ce roman serait en lice pour un 18° prix, le Prix Gayant Lecture 2015, auquel j'avais déjà participé pour Le Carnet rouge (Casterman, 2011). Je me rappelle d'ailleurs avoir enregistré une vidéo sous le cocotier de mon jardin, avec le concert des poules en fond sonore ;-) 


Sweet Sixteen fait également partie des meilleures ventes du site Fnac. com 
(Merci Sandrine Beau pour l'info !)





Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, j'ai également appris que : 


- Olaf, le géant mélomane (Benjamins media, illus Cecile Gambini) est en lice pour le Prix paille en queue 2014 de la Réunion (je doute là encore que les organisateurs m'offrent le billet d'avion). Plus d'infos ici


- Bertille au chocolat (Alice Jeunesse, illus Elice) a remporté le Prix des Gâtines, c'est à lire ici ! 

lundi 28 avril 2014

Touchée !

Depuis sa sortie en avril dernier, beaucoup de librairies et de blogueurs ont déjà chroniqué mon dernier roman, Là où naissent les nuages ( revue de presse ici ).
Merci à tous pour ces beaux articles...Je suis encore étonnée et très honorée que vous soyez si nombreux à l'avoir lu !
Merci ( bis !)



Aujourd'hui, j'ai découvert celui de Mélimélo de livres, qui m'a particulièrement touchée.
C'est la première à avoir su percevoir de manière si juste ce que je voulais rendre dans ce roman et en premier lieu, à quel point cette fin, justement, est à mettre en résonance avec ce qu'Amélia a appris lors de son voyage en Mongolie. 



[... ]

Certes, on peut parler de roman initiatique. Mais cette histoire va plus loin que cela pour moi. Elle montre que dans la vie, on fait des choix, qu'ils nous façonnent, mais qu'on renonce aussi à d'autres par compromis, par confort personnel, par les circonstances. Amélia apprend à ne pas juger sa mère. Elle essaie de comprendre. Difficile à son retour de la revoir. Elle qui a perçu tant de choses durant son voyage sans qu'on lui apporte des réponses. Peut-être s'est- elle trompée. Elle a la conscience aiguë qu'elle a le pouvoir de provoquer un tsunami familial. Ce voyage l'a changée. 

[...]

La chronique est à retrouver dans son intégralité ici : http://melimelodelivres.blogspot.com/2014/04/la-ou-naissent-les-nuages.html


Merci à Pépita, donc, pour cette lecture. 

samedi 21 septembre 2013

10 bonnes raisons de ne pas lire Sweet Sixteen

En juin prochain, je serai l'invitée du Festival du Livre Jeunesse de Cherbourg, qui a eu la bonne idée de retenir Sweet Sixteen pour sa sélection 2013/2014.
Malheureusement, je ne pourrai pas y être présente en chair (muscles fuselés...mouaaaah ah ah) et en os, alors je pense que nous ferons quelques visioconférences par Skype interposés...
Malgré tout, j'ai quand même travaillé ! Il a en effet fallu que je trouve 10 bonnes raisons de ne pas lire Sweet Sixteen...
Ce n'est pas si facile, comme exercice (je précise que le but est de donner envie, hein, pas de dire que c'est tout pourri, sinon c'est trop facile^^...)

Allez hop, c'est parti ! 


1. Le héros n’est pas un vampire torturé. Ni une malheureuse qui découvre qu’elle est la fille cachée d’un prince indien. Ni un sublime brun ténébreux qui comprend qu’il peut marcher au mur comme une araignée. 
Il n’y a même pas de longs baisers sur la plage pour vous faire rêver. 
Oui, je sais, c’est moche. 


2. L’histoire se déroule à l’époque des dinosaures, dans l’Amérique ségrégationniste et ultra-raciste des années 60. 
Brrrr, ça sent les références historiques à plein nez. 


3. Aucun personnage de ce livre n’utilise d’ordinateur, de tablettes ou de i-trucs. L’héroïne n’a même pas de profil facebook pour afficher les poses qu’elle prend devant son miroir. Non mais allô quoi. 


4. On y découvre des événements abominablement atterrants mais qui sont pourtant réellement arrivés (et dont l’évocation vous permettrait de briller en société. Ou en cours. Je dis ça, je dis rien….je sais que vous brillez déjà très bien sans moi)


5. Vous pensez qu’il ne sert à rien de méditer sur les erreurs du passé. Et que de toute façon, on vit dans une société où il n’y a rien à changer. Rien du tout ! 


6. Vous détestez voyager dans le temps (et voyager tout court d’ailleurs). L’ambiance boogie-woogie, cadillac et jupes à crinoline provoque en vous une crise d’ennui irrépressible et vous vous fichez comme d’un vieux coton-tige que de savoir ce que sont vraiment ces fameux « Sweet sixteen ». 



7. Une fois le livre refermé, vous aurez envie d’aller googler « les neuf de Little Rock » et vous n’avez pas que ça à faire. 



8. Le livre est trop court, à peine de quoi vous distraire lors d’un dimanche chez une vieille tante barbue. En plus, il est trop léger pour s’en servir de presse papier. Aucun intérêt. 



9. La fille qui l’a écrit est vraiment très méchante (c’est son fils de 5 ans qui le dit quand il est privé d’histoire du soir parce qu’il a tenté d’assommer sa petite sœur)



10. Tout le monde va vous dire « Hey, il est beau ce livre ! ça raconte quoi ? » et vous n’avez pas du tout envie de parler, même si c’est un beau blond ou une brune terrible (rayez la mention inutile) qui vous a posé la question. 



Plus sérieusement, j’espère que vous aurez envie de vous plonger dans ce roman. Il s’agit d’une fiction, certes, mais basée sur des faits réels qu’on ne doit pas oublier, et qui nous permettent de nous interroger sur notre propre société…et sur nous-même. Avons-nous tellement évolué ? Comment aurions-nous agi si nous étions nés dans la peau de l’une ou l’autre de ces deux héroïnes ? 

dimanche 12 mai 2013

Vendredi 17 à la Maison de la Culture de Papeete

Vendredi 17 mai, à 8H30 précises, je serai à la Maison de la Culture de Papeete pour une petite conférence autour de Sweet Sixteen. 

J'ai passé plusieurs heures sur un Power Point bourré de photos et de publicité édifiantes, histoire de bien comprendre quels étaient les schémas de pensée de l'époque ...
Exemples. 



Là, c'est plutôt amusant : 





Bon, là, déjà, le sourire se fane : 




Why doessn't your mamma wash you with Fairy Soap ? 




Se fane sérieusement, même : 








Jusqu'à la nausée. Voici un exemple de cliché qui servait de carte postale, dans l’Amérique ségrégationniste des années 30 à 60....





Voilà ! J'espère que vous viendrez nombreux. 






mardi 7 mai 2013

Prix des lecteurs de Nanterre pour La fille aux cheveux d'encre (Casterman jeunesse)

Une bonne nouvelle ce matin : La fille aux cheveux d'encre (éditions Casterman) a remporté le prix des jeunes lecteurs de Nanterre dans la catégorie CM1-CM2. Une histoire où l'on se demande jusqu'où on peut aller, par amour ....






Les autres livres de la sélection : 
- Je veux un chat et des parents normaux, de Marion Achard ( Actes Sud Junior)
- Machin truc chouette, de Hubert Ben Kemoun (Rue du Monde)
- Papa, maman, mon clone et moi, de Christophe Lambert (Syros)


Comme je ne pourrai pas être là le 9 juin pour la remise des prix, je rempile pour une nouvelle petite vidéo de remerciements...
Je vais tenter de l'enregistrer jeudi : mon homme nous emmène faire un tour de lagon en bateau, avec un peu de chance, on aura peut-être quelques sauts de dauphin en arrière plan (et  là, je me mets toutes les petites filles de 7 à 12 ans in the pocket). 




Edit : en cadeau bonus, les fameux dauphins de jeudi ! 





vendredi 3 mai 2013

Dans ma boite postale aujourd'hui



Des exemplaires du Carnet Rouge, tout droit arrivés de Corée ! 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la couverture donne une toute autre idée de ce qu'il y a dedans...Personnellement, je préfère la version française. 




mardi 2 avril 2013

Sweet Sixteen

Voilà ! Aujourd'hui, à l'heure du premier thé (ou du chant du coq, de la cigarette, du sein à donner, de la série d'abdominaux, des baies de goji, de la relecture de votre passage préféré de la Critique de la raison dialectique, du petit verre de Château Yquem, du caniche ou de la poubelle à sortir, je ne sais pas comment vous commencez votre journée) vous avez le droit de vous précipiter fougueusement dans votre librairie comme d'autres se ruent sur les écrans plats en promo chez Carrefour le premier jour des soldes....pour vous procurer Sweet Sixteen, mon dernier chef d'oeuvre (oh ça va, humour) ouvrage qui vient de paraître chez Casterman dans la collection Grands Formats. 


223 pages pour 12 euros ça fait moins de 0, 05 centime la page de lecture.Alors.
En plus la couverture est réussie, vous pouvez même l'encadrer au dessus de votre canapé. Elle est noire et blanc, ça va avec tout. 

J'en ai déjà parlé sur ce blog, vous savez donc déjà qu'il s'agit d'un roman qui s'inspire de l'histoire des "neuf de Little Rock", ces quelques étudiants noirs qui, en 1957, ont cru qu'à la faveur de la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis, ils pourraient étudier dans un lycée de blancs. 
L'expérience n'aura duré qu'un an. Une année d'une violence inouïe.

Même si il se base sur des faits ayant réellement existé, j'en profite pour re-préciser ici que Sweet Sixteen est bien une fiction
 Pour moi, le but n'était pas de réaliser un documentaire, ce qui aurait été particulièrement difficile dans le sens où il aurait été nécessaire que je recueille des informations sur chacun des neuf protagonistes et leur manière d'interagir (impossible à moins, peut-être, d'avoir été à leurs côtés à cette époque là). Ce que j'ai voulu faire, c'est retranscrire l'ambiance et le contexte particulier associés à cette page de l'histoire, en mettant en scène des personnages et des relations qui auraient pu exister. 
Et puis, même si l'année "vue par Molly" s'inspire de la biographie de Melba Petillo, je ne peux absolument pas prétendre savoir ce qu'elle ou ses compagnons ont vraiment ressenti pendant ces mois incroyablement difficiles. D'où le parti pris de mettre en scène des personnages avec des noms différents...dont j'ai pu inventer les caractères.  Par contre, pour ceux qui m'ont déjà posé la question, je peux vous assurer que je n'ai rien exagéré de l'opposition viscérale qu'a suscité cette tentative d'intégration. 

Aujourd'hui encore, plus d'un an après avoir terminé mes recherches pour l'écriture de ce roman, je reste sans voix devant la force de caractère qu'il aura fallu à ces neufs jeunes pour ouvrir la voie...mais aussi devant l'ouverture d'esprit dont ont fait preuve les quelques blancs qui les ont soutenu, à l'encontre de toutes les idées reçues depuis leur enfance, malgré les pressions diverses et les menaces de mort du KKK. 

Ces neufs étudiants noirs s'appelaient Minnijean Brown-Trickey, Elizabeth Eckford, Gloria Ray Karlmark, Melba Pattillo Beals, Thelma Mothershed, Ernest Green, Jefferson Thomas, Terrence Roberts, Carlotta Walls Lanier. La plus jeune d'entre eux n'avait que 12 ans. 

 

Les premiers avis de lecteurs/blogueurs/libraires/ma mère -hahaha/critiques recueillis ici : http://histoiresdelison.blogspot.com/p/sweet-sixteen.html


Image d'archive : Elisabeth se dirigeant vers le lycée central 


image d'archive : manifestation à Little Rock, contre la tentative d'intégration

image d'archive : les troupes d'Eisenhower escortant les étudiants


Une petite mise en bouche ? Vous pouvez feuilleter les premières pages en cliquant ci-dessous : 


vendredi 10 août 2012

La fille aux cheveux d'encre

Une jolie critique de "La fille aux cheveux d'encre" (ed Casterman) par Michel Bonnet, que l'on peut lire ici  :

[...] Avec ce roman d’Annelise Heurtier, La Fille aux cheveux d’encre, nous allons retrouver un garçon, Timothée, au moment où il arrive dans une nouvelle école, dans une nouvelle classe. Il a 13 ans, nous sommes au collège, et nous sommes à la rentrée après les vacances de La Toussaint, une période où normalement on n’entre pas dans une nouvelle école… Timothée a donc peur et il ne sait pas encore ce qui peut lui arriver dans cette nouvelle classe…


Annelise Heurtier est une jeune femme heureuse d’écrire des histoires car elle a dû en lire beaucoup dans sa jeunesse. Le roman, Le carnet rouge, que je vous ai déjà présenté était pour des adolescents plus âgés tandis que cette fois-ci c’est plutôt ce que l’on pourrait nommer un « roman pour jeune ado » à partir de 10/11 ans rajouteraient les prescripteurs qui ont toujours envie de ranger les auteurs et leurs œuvres dans des boites bien étiquetées… mais, en fait, c’est tout simplement un petit roman que l’on pourrait lire en famille, par exemple à voix haute dans la voiture sur le chemin des vacances, du moins si le lecteur n’a pas le mal des transports… Chaque membre de la famille pourrait en tirer profit !

Timothée va rencontrer, dès son premier jour au collège, une fille aux cheveux d’encre dont le prénom est d’actualité avec les jeux Olympique, Chine. Cette fille, contrairement à ce que le jeune garçon pouvait penser va l’accueillir avec gentillesse, avec le sourire, avec délicatesse même ! Dès le premier jour, une amie, qui plus est une fille ? Qu’est-ce que ça cache ? Qu’est-ce que j’ai raté, pas compris, pas vu ? Timothée est réellement perturbé et quelque chose le picote au bout des mains, se noue dans son estomac… Ne serait-il pas en train de tomber amoureux ?
Attendez, nous ne sommes pas dans un roman pour adolescents confirmés, nous sommes dans une histoire pour des jeunes qui ne savent pas encore tout de l’amour naissant… Mais, ce n’est pas pour autant que Chine et Timothée ne seraient pas en train de voir naitre une amitié solide qui pourrait, qui sait, se transformer en jeune amour… A voir !
Nous allons vivre en compagnie de ces deux jeunes quelques semaines avec leurs temps forts, certains sont situés à l’école, d’autres à la maison, celle de Chine en particulier. Les deux jeunes qui ne se connaissent pas vont devoir apprendre la différence car ce n’est pas parce que l’on fréquenterait le même collège que l’on serait identique… Différence garçon-fille, milieux sociaux disparates, culture et goûts variés, caractères explosifs quand ils se confrontent… Il y a aussi les apparences et les réalités…

J’ai beaucoup apprécié l’humanisme de ce roman qui aurait pu se terminer par des conflits violents et justifiés, alors que l’auteur va provoquer la rencontre en profondeur, celle qui peut donner naissance à des relations plus durables, en amitié comme en amour. Une belle leçon de patience, d’attention à l’autre, de respect qui peut faire réfléchir parents, enfants, enseignants…

A lire et faire lire, même en été, surtout si le lecteur est un futur collégien qui entre dans un nouvel établissement… L’aventure t’attend !



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La Fille aux cheveux d’encre

Annelise Heurtier

Casterman Junior





jeudi 19 avril 2012

Une autre sélection pour le Carnet Rouge

J'ai récemment reçu un mail de "Brouillons de Culture", une association qui s'occupe de promouvoir la littérature jeunesse par le biais - entre autres - d'un salon du livre et d'un prix littéraire, le Gayant Lecture.

Dans ce mail, j'ai eu la bonne surprise d'apprendre que mon Carnet Rouge avait été sélectionné, aux côtés de 3 autres romans ados, pour ce sympathique prix qui sera remis en 2013.
D'habitude (enfin presque), quand les organisateurs constatent que j'habite un peu trop loin pour que mes frais de transport soient pris en charge, je suis, comment dire, un tout petit peu disqualifiée (litote)...
Pas là ! Hop, l'association  propose - si je suis lauréate- de me remettre le prix par webcam interposée, à 2 heures du matin.
C'est drôle non ? Alors j'ai dit oui tout de suite !

De toute façon à 2 heures du mat' je suis réveillée : j'essaie d'endormir ma petite. Alors.