BREAKING NEWS

! BREAKING NEWS ! Je quitte la Martinique à l'été 2022. N'hésitez pas à me solliciter pour programmer des rencontres dès la rentrée, je serai enchantée de vous retrouver !
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lundi 12 septembre 2022

Sweet Sixteen, 10 ans après

Je me souviens du jour où je me suis dit que l'histoire des Neuf de Little Rock ferait un bon sujet. Par la suite, pendant les recherches et l'écriture, j'ai souvent douté, en me demandant si les lecteurs seraient aussi intéressés que moi. 
Dix ans plus tard je reçois encore, et souvent, ce genre de message ♥️ (merci A.)
Jamais je n'aurais imaginé l'impact de ce roman. Alors même si parfois, je regrette que mes autres ouvrages n'aient pas le même, je suis très heureuse d'avoir mené à bien ce projet, d'avoir persévéré malgré la difficulté, les doutes. 
Merci ! 





 

samedi 11 juin 2022

Own-voice

Depuis quelques années, certains.nes sont d'avis qu'on ne devrait pas écrire sur des sujets pour lesquels on n'est pas concerné. C'est un débat que je trouve intéressant, car il nous fait osciller entre le " qui suis-je pour me mettre à la place d'un autre" et le " l'empathie ne nous le permet-elle pas ?".
Personnellement, je suis ouverte à toutes les discussions, tant qu'elles se font dans le respect et l'ouverture à l'autre (c'est l'histoire du 6 et du 9, voir ci-dessous) et j'aime à penser qu'on s'enrichit toujours à entendre des points de vue différents des nôtres. 

Pour ma part (mon avis est peut-être naïf ou simpliste, je ne prétends pas du tout le contraire), je me dis qu'on peut, effectivement, ne pas être "concerné" de par son ethnie/ culture...mais qu'on peut l'être en tant qu'être humain. 
C'est la raison pour laquelle je crois qu'il y a de la place pour tout le monde.
C'est aussi la raison pour laquelle j'aime tant écrire sur des cultures et époques différentes, qu'il s'agisse de m'indigner contre des injustices, des inégalités, ou de mettre en lumière des richesses et des modes de pensée desquels on a tous à apprendre.
Evidemment, l'angle et le prisme retenus sont importants. D'ailleurs, dans mes romans, lesdites cultures ne sont pas le sujet central, mais le décorum d'un sujet plus universel. 
En tous cas, à
chaque fois que je m'y attelle, c'est un énorme travail de documentation et de mise à nu de soi pour tenter de revêtir l'habit de l'autre, avec respect, honnêteté, humilité. Et si par malheur je le fais mal, c'est à moi que je fais du tort.

Dans ce cadre, je vais vous raconter une petite histoire à propos de Sweet Sixteen, un roman qui n'est donc pas "own voice", puisque j'y raconte l'histoire des neuf premiers étudiants noirs qui sont entrés dans un lycée de blancs, dans les années 50 aux EU (quoique...il est aussi question de blancs dans ce roman, si tant est qu'on peut se sentir légitime ou non par la seule couleur de sa peau). 
Il s'agit d'un roman qui est très souvent étudié en classe de collège et pour lequel je fais beaucoup de rencontres scolaires, 10 ans après.
L'une d'entre elles a été fondamentale dans mon parcours d'autrice.
C'était il y a 6 ou 7 ans, dans l'ouest de la France.
A la fin de la séance, une jeune fille a demandé à prendre la parole. Devant une soixantaine d'élèves (et on sait combien le regard de l'autre peut être pesant à cet âge là), elle a expliqué que toute sa famille était raciste, et qu'elle, élevée dans ce contexte, ne s'était jamais vraiment interrogée sur ses propres croyances. Elle aussi s'imaginait donc raciste, depuis 13 ans. 
Jusqu'à ce qu'elle se retrouve avec Sweet Sixteen entre les mains, lecture imposée par sa professeure de français.
Je n'oublierai jamais les paroles de cette jeune fille. 
" Grâce à vous, madame, et à votre livre, j'ai l'impression d'avoir ouvert les yeux. Maintenant je sais que je ne serai plus jamais raciste, de toute ma vie".
C'est un souvenir que je chéris et que j'aime à ressortir de temps en temps, quand je doute ou quand je suis agressée sur le choix de mes sujets. Parce que si mon travail n'a servi qu'à une chose, à faire grandir une seule personne, alors je me dis qu'il n'est pas tout à fait illégitime. Et que quand il s'agit d'aller vers davantage d'humanité, on est tous concernés. 










 




Je finirai en citant Alain Mabanckou "Quand on ne regarde le monde que par le prisme de la politique identitaire, on est entré dans un espace qui est le contraire de la littérature.”




lundi 29 juin 2020

Aos dezesseis

Après la Corée, l'Italie, l'Espagne, voici une nouvelle traduction pour mon roman Sweet Sixteen, dont le succès me laisse, 10 ans plus tard, tout aussi étourdie. 

Voici donc Aos dezesseis ("A 16 ans") traduit par Andreia Manfrin Alvès et publié par Editora do Brasil. 

Pour mémo, Sweet Sixteen est une fiction inspirée de faits réels, qui revient sur l'incroyable destinée des Neuf de Little Rock, les neuf premiers étudiants noirs à avoir intégré un lycée de blancs, en 1957 aux Etats-Unis. 










version coréenne

version espagnole et portugaise


version italienne


version française

mercredi 11 décembre 2019

Strega Prize

C'est une grande nouvelle, la traduction italienne de Sweet Sixteen, publiée par Galluci Editore, fait partie des 5 finalistes pour le prix Strega, que je ne connaissais pas, mais qui est considéré comme le Prix Goncourt italien.


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L'eta dei sogni, Galluci Editore, traduction Ilaria Piperno


http://www.bookfair.bolognafiere.it/en/highlights/awards/strega-prize-ragazze-e-ragazzi/the-fifth-edition-of-the-strega-prize-ragazze-e-ragazzi-2020/9718.html


Le nom du lauréat sera annoncé lors de la fameuse foire du livre de Bologne, qui aura lieu en avril 2020 !

Voici les 5 ouvrages sélectionnés :


1.       Annelise HeurtierL’età dei sogni, translated by Ilaria Piperno, Gallucci
L’età dei sogni (The age of dreams) is an intense and poignant novel, pushing the indignant reader, after she or he has finished the book, to go out and fight to make the world a better place. In September 1957, two girls from Little Rock are about to start school: Grace is white and wealthy, whereas Molly is black and belongs to a group of Afro-American students, the first to attend a high school which had always welcomed white students only. Based on true facts, written with an incisive style and conveying a strong sense of urgency, Annelise Heurtier’s anti-segregationist novel also succeeds in exploring the recent history of the United States, leaving an indelible impression on the reader's heart and mind.
2.       Lynda Mullaly HuntUna per i Murphy, translated by Sante Bandirali, Uovonero
Some novels offer the reader the possibility to fully identify with the first-person narrator. Una per i Murphy (One for the Murphys) is one of them. Carley Connors, whose fragile mother is unable to protect her from her violent stepfather, is sent to foster home, in a cheerful family where she is however not welcomed by everyone. Carley is a character the reader will not forget. Lynda Mullaly Hunt has built a plot filled with questions and discoveries and numerous highs and lows. It is an epic and at the same time common story, told by the author with astonishing honesty and respect.
3.       Raffaella RomagnoloRespira con me, Pelledoca Editore
Respira con me (Breathe with me) strikes the reader for the intensity of the style and the surgical ability of the author to represent – without any form of mitigation – the harsh conflict between a father and his teenage son. It is the story of a trip to the mountains made to pursue the regenerative power of the wilderness, away from the fog that seems to envelop Amedeo's life since his mother died. The path towards Punta Liberté is tiring and somewhat dangerous, and the trip, planned by his father for its rehabilitative and symbolic value, soon risks becoming a tragedy. Raffaella Romagnolo encourages her readers to proceed along with her and the characters – and to even use their hands, if needed, to climb inside the story.
4.       Rebecca SteadL’amore sconosciuto, translated by Claudia Valentini, Terre di Mezzo
As the title of Rebecca Stead's novel suggests, love is a stranger until it hits you while you are busy doing something else – just like Bridget is hit by a car in the first chapter. And once it happens, you have to deal with it, knowing that every choice is a risk, and that growing up is a game with certain rules – including learning to know oneself and being able to interpret other people’s actions. L’amore sconosciuto (Goodbye Stranger) is a classic novel with a soft, elegant style and an astute structure, bringing readers to wonder about the many nuances of affection.
5.       Florence Thinard, Meno male che il tempo era bello, illustrated by Veronica Truttero, translated by Sara Saorin, Camelozampa
Meno male che il tempo era bello (Luckily the weather was beautiful) is an entertaining and surprising story, nurturing the readers' passion for bewilderment. A library is ripped apart from its foundations and floats adrift in the open sea. A group of kids, along with some grown-ups, can only survive thanks to the information provided by the books they have around them. Navigating in the ocean of knowledge is an adventure that Florence Thinard tells with lightness, irony, and a sense of wonder, never forgetting to create the right amount of suspense.

jeudi 18 mai 2017

Les Neuf de Little Rock continuent leur route

Quelle belle aventure que l'écriture de ce roman ! Je m'en rappelle comme si c'était hier.
J'avais des doutes, des hésitations, je craignais que l'aspect "historique" du roman rebute...Je me souviens avoir pensé à supprimer l'avant-propos, jugeant qu'il ne s'agissait pas d'un incipit suffisamment sexy....Et en même temps, j'étais bien consciente que cette écriture n'avait de sens que si je précisais que les faits étaient inspirés de faits réels.

40 000 ventes plus tard, le roman continue son chemin et je suis toujours aussi impressionnée par le succès qu'il rencontre auprès des lecteurs. Hier, dans une bibliothèque à Paris, une jeune fille m'a confié l'avoir lu 3 fois :-)

Hier, c'était aussi le jour de la sortie de la version catalane de Sweet Sixteen. Trois éditions et trois couvertures bien différentes !



Version française



version coréenne




version catalane



samedi 15 avril 2017

Encore de belles rencontres

Ces dernières semaines ont été riches en rencontres !
J'ai répondu à l'invitation de nombreuses classes de collèges et lycées pour partager de sympathiques moments avec des élèves passionnés....d'ailleurs personne ne s'est endormi ;-) 

Petit retour en images sur ces chaleureux moments...je ne peux pas tout mettre mais je garde tous vos travaux bien précieusement. 

Merci à tous et toutes pour vos productions sur mes romans, pour vos questions intéressantes et intéressées. Je vous souhaite de réussir dans votre voie et de mener la vie dont vous rêvez, avec ou sans livres ;-) (mais avec, c'est quand même mieux). 



Belfort -LP Raoul Follereau






les marque-pages-citations, superbes ! On devrait peut-être se lancer dans une production à grande échelle ? 





Je ne peux pas les mettre ici, mais merci à l'élève qui m'a envoyé toutes les musiques des années 50/60 ! 








Collège et lycée d'Avallon








Bravo à Léa à qui je prédis un futur dans les mangas ^^









Saint Symphorien d'Ozon



























Collège Martin Luther King de Mions


 miam ! Merci aux cuisiniers, cuisinières...et leurs mamans !














Médiathèque Jacques Prévert de Mions


Merci à la super équipe de la médiathèque pour leur accueil, la préparation de la rencontre et le délicieux repas sans gluten ;-) 


Mes deux adorables super fans Camille et Mélanie ! 

dimanche 11 octobre 2015

Au lycée hôtelier !

La semaine dernière, j'étais l'invitée du Lycée hôtelier de Tahiti, qui étudient Sweet Sixteen (Casterman), quand ils n'apprennent pas à cuisiner de délicieux gâteaux.  

Accueillie avec de très beaux colliers de fleurs, j'ai passé 2 heures très sympathiques en compagnie d'élèves très attentifs et intéressés ! Un bonheur ! Merci à Mehau d'avoir organisé ma venue, aux professeurs ayant impliqué leurs classes et aux élèves !