A l'été 2011, en vacances dans la maison d'Opio, j'étais littéralement tombée en amour pour cette nouvelle acide et sombre de Tolstoï, et, avec ma petite blondinette toute neuve blottie dans l'écharpe, je m'étais mise en tête de l'adapter en album.
Trois ans plus tard, voilà enfin cet incroyable texte mis en images par Raphael Urwiller, du duo Icinori, des artistes fabuleux que je vous invite à découvrir sur leur site ici ou dans une interview là.
Voici un aperçu de leur travaux :
copyright Icinori
copyright Icinori
Merci à Angèle Cambournac pour sa confiance.
copyright Thierry Magnier
Sur son lopin de terre de l'ouest
sibérien, le paysan Pacôme vit avec sa femme et ses trois enfants.
Chaque matin, aux heures blanches et glacées, Pacôme chausse ses larges bottes et s’en va travailler. Il n’est pas riche, mais sa famille ne manque de rien. Le feu crépite souvent dans la cheminée et à l'heure du déjeuner, l’odeur du bortsch flotte dans l’isba.
Chaque matin, aux heures blanches et glacées, Pacôme chausse ses larges bottes et s’en va travailler. Il n’est pas riche, mais sa famille ne manque de rien. Le feu crépite souvent dans la cheminée et à l'heure du déjeuner, l’odeur du bortsch flotte dans l’isba.
Cependant, dans son petit champ balayé
par les vents, Pacôme se sent à l'étroit. Son cheval a besoin de
galoper et sa vache trouve toujours le moyen d’aller brouter
l’herbe du voisin.
"Si seulement j'avais plus de
terres" soupire-t-il en regardant par delà la clôture, "
je pourrais être tout à fait heureux".
1 commentaire:
Merveilleux !
Leur travail est sublime !
J'ai hâte de découvrir ton album (tu t'en doutais déjà, hein ? ^^)
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